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18/05/2014
Bonjour (1), En ce dimanche matin, retour sur l’ambiance « Brésil » dans la perspective de la Coupe du Monde de Football, afin de vous faire découvrir deux nouveau morceaux de référence de la bossa nova, ce style musical dont je vous ai décrit les caractéristiques et l’histoire dans l’un de mes posts du 15 mai et mis en bouche avec « Chega de Saudade » et « A Garota de Ipanema » Aujourd’hui, toujours extraits des compositions des « pères fondateurs » à savoir Antonio Carlos Jobim pour la musique et Vinicius de Moraes pour les textes, ce sera « Desafinado » et « Corcovado » ... Commençons par « Desafinado » (désaccordé en français) composée en 1959 par les musiciens brésiliens Antônio Carlos Jobim et Newton Mendonça , cofondateurs du style « bossa nova ». Elle a été reprise dans de nombreuses versions et dans toutes les langues du monde, par des artistes aussi immenses que talentueux comme Franck Sinatra ou Ella Fitzgerald. J’ai choisi ces trois versions : - la première de Joao Gilberto seul à la guitare en concert : https://www.youtube.com/watch?v=g6w3a2v_50U - la seconde de Stan Getz et Joao Gilberto, extraite de l’un des albums que l’on doit avoir dans sa discothèque et qui regroupe tous les standards de la boss, interprétée par ces deux « génies » https://www.youtube.com/watch?v=So718wk426c - la troisième, extraite d’un concert donné à Milan en 1978, avec le « maître » et ses « élèves », le guitariste Toquinho et la chanteuse Miucha https://www.youtube.com/watch?v=95nmLmYC8-w&feature=relmfu Poursuivons avec « Corcovado » qui est le nom donné par les habitants de Rio de Janeiro à l’un des reliefs au sommet duquel a été édifiée la fameuse statue du « Christ Rédempteur », devenus non seulement l’un des principaux symboles de la veille et du pays, mais aussi, assez curieusement d’ailleurs, l’une des sept nouvelles merveilles du monde, choisies par référendum aux cotés de la Grande Muraille de Chine, le Taj Mahal ou encore Petra en Jordanie. J’ai d’abord choisi la version assez originale et anglais et en brésilien, interprétée par l’épouse de Joao Gilbert, Astrud et accompagnée par le grand Stan Getz au saxophone https://www.youtube.com/watch?v=DMX6E68qJAg Une seconde interprétée par le « maître » lui-même, Antonio Carlos Jobim au piano dans une version « orchestrée » dans l’esprit des sixties ... https://www.youtube.com/watch?v=qXboPZ1VS_s Une troisième par l’immense Ella Fitzgerald accompagnée par quelques « pointures » : https://www.youtube.com/watch?v=AveP87JygJM Enfin, une dernière version par l’un des « descendants », le génial guitariste et chanteur Toquinho https://www.youtube.com/watch?v=2vU4vZkRhDU Espérons que cette deuxième évocation de la bossa nova et l’écoute de ces perles, permettront au plus grand nombre de découvrir ou redécouvrir ce style intemporel et exceptionnel ... A savourer sans modération ... Bon dimanche @ bientôt pour de nouvelles « découvertes » ... JPS |
Bonjour (2),
Pour celles et ceux qui ne sont toujours pas « fans » du « Roi Pelé » et/ou de la musique brésilienne, notamment de la bossa nova et qui n’ont pas été « inspiré(e)s » par les quelques morceaux d’anthologie que je vous ai fait partager, je poursuis ma séquence « Festival de Cannes » en cette période où le monde entier à les yeux rivés sur la Croisette ... Aujourd’hui, deux films cultes des années 90, « Sailor et Lula » de David Lynch et « Pulp Fiction » de Quentin Tarantino. Le point commun entre ces deux films est la diversité et la qualité de la bande son, qui fait partie intégrante du scénario ... Les morceaux choisis par les réalisateurs ont d’ailleurs donné quelques scènes cultes ou remis au goût du jour des morceaux et/ou des artistes majeurs, pourtant passés aux oubliettes ... Ainsi en est-il pour la Palme d’Or de 1990 « Sailor et Lula » (en anglais « Wild at Heart ») ... D’abord avec d’abord l’indémodable « Be-bop a lula » de Gene Vincent and The Blue Caps, l’un sinon le morceau fondateur du rock’n roll, enregistré en 1956 ... https://www.youtube.com/watch?v=2HKaXKOifMI Ensuite avec l’incomparable « Love me tender » d’Elvis Presley, dans un version d’Angelo Badalamenti, et Kinny Landrum, qui ne peut bien sûr qu’approcher la version originale du « King » qui est celle que j’ai choisie de vous faire réécouter https://www.youtube.com/watch?v=Txh5l7cQXa0 Pour ce qui concerne la Palme d’Or de 1994, « Pulp Fiction » de Quentin Tarantino, la bande son est non seulement l’un des acteurs du film, mais elle a donné lieu à des scènes cultes qui sont reprises dans toutes les soirées de fête et par toutes les générations, à commencer par le thème du film, le morceau « Misirlou » interprété par Dick Dale ... https://www.youtube.com/watch?v=1hLIXrlpRe8 mais aussi et surtout par le fameux « You Never Can Tell » de l’inusable et toujours jeune « Chuck Berry » qui a donné cette scène culte où John Travolta danse avec Uma Thurman ... https://www.youtube.com/watch?v=fxOElxPD5bM Pour terminer, cette version de « Girl, You'll Be a Woman Soon » composée par Neil Diamond en 1967 et reprise par Urge Overkill, qui en a fait un tube grâce au film ... https://www.youtube.com/watch?v=JAHA4Jh5jkw Encore quelques beaux exemples qui attestent de ce que la musique « populaire » peut apporter au 7ème art ... et surtout que la culture ... la vraie ... permet d’ouvrir les oreilles, les yeux, les consciences et donc les horizons ... A savourer sans modération... Bon dimanche @+ JPS |
Bonjour (3),
Un dernier message avant de me lancer dans la rédaction de ma prochaine Newsletter, pour revenir quelques instants au Brasil et vous faire partager un morceau qui traduit assez bien, cette ambiance bossa qui a rythmé ma jeunesse, après avoir découvert la « communion » entre l’un des pères fondateurs «Vinicius de Moraes » et l’un de ses « enfants », le guitariste-chanteur-compositeur que je préfère Toquinho. Il est extrait de l’un de ces nombreux disques que nous ne pouvions trouver que dans les magasins spécialisés dans l’import des vinyles, que ce soit à Nice (où officiait d’ailleurs l’inégalé Léon Orlandi « compère » de Jean-Pierre Foucault dans ses années 70 dites RMC) ou encore à Paris ... Il me rappelle aussi la fin des années 70 où nous nous retrouvions au « Samba » dans le vieux Nice , où l’on croisait « Les Etoiles » un duo de travestis brésiliens qui accompagnaient Claude Nougaro dans ses tournées, ainsi que Baden Powell, pour gratter et chanter, en dégustant mets et breuvages brésiliens ... avec des amis et amies qui d’ailleurs, le sont restés ... A part Jacqueline, qui nous a quittés en pleine jeunesse et à qui je dédie tous ces posts consacrés à cette musique dont nous partagions la passion ... Il s’agit de « Para Viver Um Grande Amor » qui mêlent les accords quelque peu compliqués de bossa sur la guitare de Toquinho et les vers de Vinicius tantôt chantés et tantôt parlés ... https://www.youtube.com/watch?v=tUBCOtDyGCU&feature=related Que de souvenirs ... Les initiés et initiées sauront aussi retrouver dans ces notes et dans ces vers (notamment celles qui comprennent le brésilien) quelques beaux moments partagés de notre jeunesse ... Bon dimanche et @ bientôt JPS NB : en cadeau « bonux », ces liens vers « Les Etoiles » : https://www.youtube.com/watch?v=tT18U2XMzvM https://www.youtube.com/watch?v=Z6rUZSM1WP8 |