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La "Newsletter"
Bonjour,
Cette nouvelle Newsletter n° 126 en ce lundi 17 mars, pour vous sensibiliser une fois de plus aux enjeux de ces élections municipales.
En effet, lundi prochain à cette heure, les résultats du 1er tour seront connus depuis la veille ... L’heure sera d’abord aux constats, puis aux analyses et enfin aux choix des options pour le second tour.
Ce sera certainement le cas, dans de nombreuses communes, car à mon avis, rares seront les élus au premier tour.
Ces élections municipales vont revêtir un caractère assez unique cette fois, car à mon sens, le contexte national va peser de façon très importante sur ce scrutin.
Pourtant d’habitude, l’élection municipale est certainement celle sur laquelle il a le moins d’impact, car nous sommes plutôt dans la proximité, dans la personnalisation ... La commune étant le niveau territorial le plus connu des administrés.
Cette fois, plusieurs facteurs risquent de modifier le comportement des électeurs, excédés par ce que les médias, leur « servent » quotidiennement et même plusieurs fois par jour.
Les « affaires » qui touchent tous les partis, de l’UMP au PS, tous les hommes politiques d’envergure nationale, mais aussi locale, ternissent de façon inégalée leur image et favorisent l’émergence du « Tous pourris ! » ou confirment le sentiment que les élus appartiennent à une caste très fermée, avec comme seule préoccupation, de profiter de leur situation et surtout de la conserver !
Jamais autant de dossiers « sulfureux » n’ont été mis sur la place publique, confortant ainsi les électeurs de tous bords, de tous âges, de toutes conditions sociales, à rejoindre la masse de plus en plus importante des abstentionnistes ou pire encore le camp des « sanctionneurs » en votant pour les extrêmes ...
Ce que nous vivons aujourd’hui s’apparente pour moi, à la fin d’une époque, je dirai même pour certains, à la fin d’un règne ...
Je suis convaincu que le modèle d’organisation démocratique qui nous encadre depuis plus de 60 ans est désormais révolu et surtout totalement inadapté au contexte d’aujourd’hui et encore moins à celui de demain.
Le monde a changé, le monde bouge ... Il faut donc s’adapter en permanence ...
Or, ce pays qui a besoin de réformes et notamment de celles de ses institutions, ne peut les engager, faute d’élus courageux, capables de mettre leurs mandats et donc leur réélection en jeu. Il nous faudrait pourtant des élus porteurs de ce changement si nécessaire pour écrire un avenir pour les générations suivantes.
Ces modifications structurelles de nos institutions doivent aussi concerner les communes et les intercommunalités.
Contrairement à ce que l’on peut entendre dans la bouche de nos élus locaux, les regroupements de communes ne se sont pas faits sur des logiques de projets, mais sur des logiques d’intérêt ! Ce n’est pas bien pareil ! En effet, c’est plus pour toucher les subventions de l’Etat que les communes se sont unies (parfois sous la contrainte d’ailleurs), en communautés de communes ou d’agglomération. Le problème, c’est que les subventions de l’Etat sont à « durée déterminée » et qu’elles devaient d’abord accompagner ces regroupements, pour mutualiser et donc réduire les dépenses publiques !
Cet objectif de diminution des dépenses publiques est pour moi l’enjeu central de ces élections, n’en déplaise à ceux qui considèrent qu’il s’agit d’un enjeu national et je vais essayer de vous le faire partager !
Et oui, le véritable enjeu de ces élections municipales repose sur l’impérieuse nécessité de réduire les dépenses publiques, pour une seule et indiscutable raison, c’est que ces dépenses sont financées par l’argent des contribuables que nous sommes.
Or, nous ne pourront indéfiniment voir nos impôts locaux progresser dans des proportions devenues déjà inacceptables ! Faites le test !
Comparez la part des impôts locaux dans votre budget familial, il y a seulement 15 ou 20 ans, par rapport à aujourd’hui. Vous allez vous faire peur et le problème c’est que si nous continuons dans cette voie, ce sera pire encore demain.
Pourquoi me direz-vous ? et bien tout simplement, parce qu’une collectivité, que ce soit une commune ou une intercommunalité, n’a comme principale et quasi unique source de financement, les subventions et les recettes fiscales, c'est-à-dire nos impôts, quel que soit leur mode de perception direct ou indirect ...
Certain élus, comme le candidat Maire sortant de Roquebrune, qui a fait voter son budget avant les élections, fustige l’Etat en pointant la baisse des subventions ...
Ce discours n’est pas unique et on peut l’entendre dans d’autres échelons territoriaux ... Le problème, n’en déplaise à ces élus dont la compétence est plus que relative, c’est que, pour paraphraser quelqu’un, « l’Etat, c’est nous ! »
N’oublions jamais que la grande majorité des subventions accordées par l’Etat ont été financées par l’emprunt, car la situation de notre pays, ne permet plus d’assurer ce train de vie, qui conduit à voir les dépenses progresser plus vite que les recettes !
Il faut arrêter de faire rêver les électeurs, au moyen de programmes d’investissements aussi mégalomanes qu’injustifiés et surtout, non financés ou plutôt non finançables ! La situation des dépenses publiques ne le permet plus et le niveau d’endettement, comme à Roquebrune, est absolument abyssal !
« La démocratie, ce n’est pas de faire ce que les gens veulent, mais plutôt ce dont ils ont besoin ... » a écrit quelqu’un ! C’est criant de vérité, mais cela ne fait pas gagner les élections ! C’est bien ce qui est dramatique !
Il n’est pas besoin d’être un grand économiste pour comprendre que les seules marges de manœuvre dont dispose à court terme, le Gouvernement actuel, comme n’importe quel autre à sa place d’ailleurs, pour atteindre les critères imposés par l’Europe, se trouvent dans les aides aux collectivités territoriales !
Ces aides ont été réduites de façon insupportable depuis deux ans et elles le seront encore les prochaines années ! Deux solutions donc pour les collectivités bénéficiaires, soit réduire leur train de vie et donc leurs dépenses, soit recourir aux contribuables par des hausses d’impôts ! Il n’y en a pas d’autres, n’en déplaise aux grands élus, qui font l’opinion et qui auraient du se préoccuper de ces dérives dans leurs fonctions de législateurs, comme députés ou sénateurs !
Il est vrai, qu’un trop grand nombre d’entre eux, n’a jamais vu un « client » ou géré une « entreprise » ... alors gérer une collectivité avec l’argent des autres, tout le monde sait le faire, c’est pas compliqué ! Malheureusement cela nous coûte très cher, comme ont peut le constater à Roquebrune !
N’en déplaise à certains, les collectivités ne créent pas de valeur, ni de richesse ... N’oublions jamais que les financements publics sont issus des impôts !
En revanche, ce sont les entrepreneurs, les entreprises, les artisans, les commerçants, les professions libérales, etc. ... qui créent de la richesse, qui créent des emplois durables, financés par leurs activités et non, comme dans les collectivités, par les impôts des contribuables ...
Ne minimisons donc pas l’enjeu de ces élections municipales !
Mais revenons à Roquebrune, la commune où je suis né, où j’ai grandi, où je vis encore au cœur du village millénaire et dont j’ai été le Maire de 1993 à 2001, où j’ai occupé des fonctions d’adjoint de 1983 à 1993, mais aussi de conseiller municipal de 1977 à 1983 ... et même de conseiller municipal d’opposition de 2001 à 2008, comme certains oublient de le rappeler trop souvent ...
Comme je le répète depuis plusieurs semaines maintenant, je ne suis pas candidat à cette élection municipale pour la première fois depuis 37 ans ... Oups ...
Personne et surtout pas le candidat Maire sortant, ne pourra m’accuser cette fois d’œuvrer pour reprendre « ma » place ou pour chercher une « revanche » puisque je ne suis plus concerné ...
Mon action, mon combat visent simplement à faire en sorte de convaincre les électeurs et notamment ceux qui m’ont fait confiance, au cours de mes campagnes précédentes, que le changement est indispensable à Roquebrune.
Ce n’est donc pas un enjeu personnel, mais simplement un engagement d’intérêt public, pour faire cesser à Roquebrune, ces dérives de toutes natures : financières, urbanistiques, comportementales, ... qui nuisent à notre commune et compromettent son avenir, comme celui de ses habitants ...
Comme l’écrivait Albert EINSTEIN : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ».
Il faut donc faire cesser toutes ces pratiques, qui ont encore fait la « Une » ces derniers jours de la presse nationale (Marianne), donnant de notre Commune, une image déplorable et inacceptable à cause de son premier magistrat ...
Dimanche prochain, il faudra donc que les roquebrunoises et roquebrunois de tous les quartiers, se mobilisent et viennent traduire dans les urnes, cette volonté de changement qui transpire des discussions, échanges, écrits et prises de position de toutes les couches de la population.
Pour ce qui me concerne, comme je l’ai déjà précisé, mon choix s’est naturellement porté sur l’équipe de Jean CAYRON et Josette MIMOUNI, car depuis des années, ils n’ont pas hésités à dénoncer les dérives et pratiques du candidat Maire sortant.
Au-delà de ce travail et de cet engagement de tous les instants, ils ont démontré qu’ils étaient capables, avec l’équipe qui les entoure, de redresser la barre et de rétablir sur notre Commune, un climat de respect et de sérénité, une saine gestion des finances publiques, un développement urbanistique mesuré et en fonction des attentes des habitants, des services adaptés sur tous les quartiers pour toutes les couches de la population, une sécurité globale, ainsi qu’un développement économique créateur d’emplois et de richesses, intégrant des principes de gestion durable et équilibrée, respectueux des usages et de l’intérêt collectif.
Nous voici dans la dernière ligne droite, la mobilisation de tous est indispensable.
Retrouvez les messages que j’ai publiés depuis sur ma page Facebook :
https://www.facebook.com/jeanpierre.serra.10 ...
Je vais bien sûr continuer à en diffuser jusqu’à vendredi soir ...
Vous pouvez aussi les consulter la page d’accueil de mon site www.jpserra.fr dans « Mes actualités ».
Pour conclure, je vous invite à consulter le flash info joint en annexe, avec notamment la « Une » de Marianne ainsi que quelques « collectors » ...
Bonne lecture @ bientôt sur notre site ...
Jean-Pierre SERRA
Avec Vous, Pour Vous et Près de Vous
Dernière mise à jour: 17 Mars 2014
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C.N.I.L. Dispense n°7 - Délibération n°2006-138 du 9 mai 2006 décidant de la dispense de déclaration des traitements constitués à des fins d’information ou de communication externe.
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